Brève du 4 du mois d’avril de l’an de disgrâce 20..
Deux gazetiers fort grassement nourris aux croquettes par leurs maitres, les Très-Chers-Amis de Notre Poudreux Bambochard, se laissèrent aller à montrer le fond de leur abyssale bassesse. Le premier, monsieur de la Callevie, un sot qui se croyait spirituel, pérorant d’importance dans un salon, s’essaya à se distinguer en moquant les vivats que les Riens et les Riennes produisaient chaque soit depuis leurs balcons de confinés pour saluer les nurses et les médecins . Tout cela n’était que « pleurnicherie » ! Voici donc qu’on était en permanence au chevet de l’hôpital ! Croyant ironiser, ce balourd se déshonora. On le vilipenda, mais cela était peu au regard de l’outrage.
Le second, dont nous ne retiendrons pas le nom car il ne le méritait point, moqua de façon fort puérile les Fils du Ciel qui rendaient un dernier hommage à leurs morts de la grippe pangoline. Ce piteux gazetier se croyait à l’abri des oreilles lorsqu’il se laissa aller à proférer une indigne et calamiteuse sottise, tel le pire garnement qui se met à l’abri pour produire un vent sonore et malodorant lorsque le corbillard franchit les portes de l’église. Cela se passait dans la Lucarne Magique Officielle de la Starteupenechionne, la Bonne Fille de son Maitre. On produisit là encore des « excuses » auxquelles on ne croyait pas un mot.
Sottise, médiocrité et insondable fatuité étaient des vertus fort prisées au Royaume de Notre Disruptif Penseur.